Les vélos électriques en libre service et sans station d'accroche sont victimes de nombreux actes de vandalisme. Illustration.

Les vélos en libre service et sans station d'accroche sont victimes de nombreux actes de vandalisme. Illustration.

PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

Trop, c'est trop. Après seulement trois mois d'activité, la start-up Gobee.bike a décidé de stopper son service de vélos partagés sans bornes dans les villes de Lille, Reims et Bruxelles. "Ces dernières semaines, le vandalisme et les dégâts causés à notre flotte ont atteint des limites que nous ne pouvons plus surmonter", explique l'entreprise dans un communiqué adressé à ses utilisateurs.

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"Nous avons utilisé toutes nos ressources pour remplacer la flotte avec de nouveaux Gobee, en effectuant souvent de très lourdes réparations sur les vélos endommagés. C'est pourquoi, aujourd'hui, nous mettons un terme à notre service", déplore encore la start-up.

Plus de 90% des vélos hors service

A Lille, la société avait mis 500 "Gobee" en circulation. La Voix du Nord raconte que l'arrivée de ces nouveaux vélos a été très bien perçue, mais que très vite, les dégradations et les vols ont explosé. "Vélos claqués à terre, selles arrachées, guidons tordus, pneus brûlés (oui brûlés), les petits Gobee sont martyrisés", déplore le quotidien régional.

Même chose à Reims, où le constat dressé par le journal L'Union est effrayant. Selon ses chiffres, près de 380 vélos sur les 400 mis en circulation étaient hors d'usage. La start-up franco-hongkongaise a ainsi déposé plus de 80 plaintes.

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Gobee.bike assure pour le moment que son service va rester actif à Lyon et Paris. Pourtant, dans ces deux villes aussi, la marque fait face aux quatre problèmes majeurs qui menacent son activité: le stationnement gênant, les dégradations, les vols et la privatisation des vélos à leur domicile par certains de ses usagers. Des problèmes auxquels ses principaux concurrents, Ofo et Obike, sont également confrontés.

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